-
BAGARRE
Ecrit en collaboration avec la maison de retraite « les girondines » LYON et la chaîne touiche Merci sombrale pour la correction et tout.es les participant.es « — Grumpf, dit-il, BAGARRE ! » Il esquiva un furieux coup de silex. D’où venait le coup ? Le 17 ne répondait pas. Le fond de la grotte ne captait pas non…
-
Portrait d’un roi
Assis sur une terrasse d’un village de campagne… C’est un village en plastique. Les maisons sont toutes rénovés. Elles brillent et reflètent les rayons du soleil de septembre sans les transformer en parcelles d’imaginaire. Elles absorbent la lumière pour lisser ce qui n’est pas encore lisse. L’asphalte est d’un noir collant, le marquage relui. Je…
-
Gloire à la paix
Si tu souhaites l’audio c’est ici : https://youtu.be/dkOJ-DqL28w Mesdames messieurs, bienvenue à la chronique d’un ennuyé joyeux. Chronique toujours désabusé, toujours épuisé, qui affirme affirme ,car affirmer c’est exister et quand on existe c’est bien, c’est beau, ça permet d’étaler ses jambes et d’éternuer sans dire pardon.Chronique qui ne croit en rien car trop occupé…
-
Chronique d’un fatigué joyeux : Gloire à l’imposture
Chronique retrouvable en audio ici : https://youtu.be/oJJAsG2t9tc Bonjour et bienvenue à la chronique d’un ennuyé joyeux, chronique toujours fatiguée, toujours épuisée mais qui parle, parle parle car quand on parle on existe, quand on parle on est content et quand on parle on finit sur twitter et twitter c’est bien, c’est beau, ça rend l’humain…
-
Huile
Et nous te rangerons dans les recoins de l’ailleurs…. il est 3h du matin. Cela fait plusieurs mois que j’ai oublié les phases correspondantes à mon rythme. Je me suis adapté à celui des autres pour ma survie émotionnelle. Seul mon clavier qui frappe chacune de ces lettres et le ventilateur de mon ordinateur vient…
-
Retrouvailles
Après avoir exploré les confins de l’univers je me retrouve encore une fois vers mon chez moi. La maison est toujours la même. Alexandre à dû l’entretenir un peu. La peinture blanche semble fraîche sur les planches transversales. Je vois Emile toujours le nez dans ses livres l’air absent. Il doit sûrement élaborer une de…
-
Retour
C’est étrange de devoir détricoter le fil de mes sensations. Je n’ai plus vraiment souvenir de la dernière fois où j’ai dû le faire. Depuis quelque temps, je nageais dans une piscine quand je connaissait. J’avais familiarisé avec toute les molécules de cette eau. Je connaissais tout les recoins et même les petits défauts. Or…
-
L’aveugle
Je suis un passage ; un vieux où on s’arrête J’attends. Je ne regarde plus. L’ombre est à gauche, à droite. La pénombre est devant, derrière. Rien. De mes mains viennent du froid. J’ai dû me couper une ou deux fois, pour comprendre le langage de mes mains. J’ai tout cartographié, tout cartographié. Rien. Je suis…
-
Angoisse
Décrire le vide donc décrire mes sensations est, il me semble, l’exercice le plus difficile auquel j’ai été confronté. Depuis que j’ai commencé la mise à mots de mon cerveau, il y eu que des mots fluides et tendre qui en sortaient. Me voici aujourd’hui à m’attaquer au principal nœud. J’ai pu au fil des…
-
Allongé
Je retrouve mon langage et mes mots égarés. Je suis neuf. Il n’y à plus cette mélodie qui se baladaient sur une seule et unique note. J’ai découvert les accords et les notes. Je commence à comprendre les partitions qui se font. Mon corps à pu se déplacer à la verticale et à l’horizontale. J’ai…
